
The launch of the much-awaited
Single African Air Transport Market (SAATM) on January 29, 2018 by
the newly-elected Chairperson of the African Union (AU) and Rwandan
President, H.E. Paul Kagame, during the 30th Summit of the African
Union (AU) in Addis Ababa, Ethiopia, is a significant milestone for
Africa. It marks the beginning of liberalization and the
implementation of the Yamoussoukro Decision (YD) for the benefit of
African airlines and economies.
Industry institutions including
AFCAC, IATA, ICAO, AFRAA, among others, have emphasised the
concrete benefits of the SAATM to Africa. Specifically, a study by
IATA on 12 African States in 2014 showed that liberalization will
reduce fares and time spent to move around the continent, and bring
greater connectivity and convenience for passengers. It will also
increase intra-Africa traffic for African airlines and stimulate
economies.
Already, appropriate regulatory
frameworks which are essential to protect interest of States and
operators under the SAATM environment have been adopted, as noted
by the Chairperson of the African Union Commission, H.E. Mr. Moussa
Faki Mahamat.
"Institutional and Regulatory Texts
of the Yamoussoukro Decision which are considered essential for the
single market to function effectively have been adopted. The
Commission has also drafted guidelines for the negotiation of air
service agreement with third countries and a human resource
development fund (HRDF) has been established and placed under the
management of the African Civil Aviation Commission (AFCAC)," the
Chairperson further explained.
We commend the AU for their firm
leadership to launch the SAATM towards transforming air transport
and Africa's economy. At this stage, continued sensitization is
necessary to bring remaining States to commit to the SAATM. States
must earnestly improve their operating environment, addressing
concerns of safety, security, infrastructure and taxes; while
enhancing ease of economic production and investment. African
airlines require business models aligned with SAATM environment.
The success of the SAATM as the lead Flagship Project of the AU
Agenda 2063 is in the hands African stakeholders.
The current edition of the Journal
brings you articles and perspectives on the SAATM, industry funding
and Africa's funding institutions. Other articles and interviews
cover aircraft manufacturers' projections in a liberalized air
transport market in Africa.
We wish you an outstanding business
year ahead in 2018.
Thank you.

CAPT. ED. BOYO
NOTE DE L' EDITEUR
Le lancement du Marché unique du transport aérien africain
(MUTAA) tant attendu le 29 janvier 2018 par le Président
nouvellement élu de l'Union Africaine (UA), le Président du Rwanda
, Son Excellence Paul Kagame, durant le 30ème Sommet de l'Union
Africaine à Addis Abeba , est un jalon important pour l'Afrique. Il
marque le début de la libéralisation et de la mise en œuvre de la
Décision de Yamoussoukro (DY) pour le bénéfice des compagnies
aériennes et des économies africaines.
Les institutions du secteur de l'aviation, notamment la
CAFAC, l'IATA, l'OACI, l'AFRAA, ont souligné les avantages concrets
du MUTAA pour l'Afrique. En particulier, une étude de l'IATA
réalisée en 2014 et portant sur 12 États africains, a
démontré que la libéralisation réduira les tarifs et le temps
passé à tourner autour du continent, et apportera une plus grande
connectivité et plus d'agréments aux passagers. Il augmentera
également le trafic intra-africain pour les compagnies aériennes
africaines et stimulera les économies.
Déjà, des cadres règlementaires appropriés qui sont essentiels
pour protéger l'intérêt des États et des exploitants dans
l'environnement du MUTAA ont été adoptés, comme l'a noté le
Président de la Commission de l'Union Africaine, S.E Monsieur
Moussa FakiMahamat.
" Les textes institutionnels et règlementaires de la Décision de
Yamoussoukro qui sont considérés essentiels pour que le marché
unique fonctionne efficacement ont été adoptés. La Commission a
également rédigé les Lignes directrices pour la négociation des
accords de services aériens avec des pays tiers et un Fonds
dedéveloppement des ressources humaines (FDRH) a été créé et placé
sous la gestion de la Commission africaine de l'aviation civile
(CAFAC) ", a en outre expliqué le Président.
Nous félicitons l'UA pour son leadership ferme qui a permis de
lancer le MUTAA, contribuant de ce fait à la transformation du
transport aérien et de l'économie du continent. À ce stade,
une sensibilisation continue est nécessaire pour amener le reste
des États africains à adhérer au MUTAA. Les États doivent
sérieusement améliorer leur environnement d'exploitation, traiter
des questions de sécurité, de sûreté, d'infrastructures et
d'impôts, tout en améliorant la facilitation de la production
économique et des investissements. Les compagnies aériennes
africaines ont besoin de modèles d'affaires qui soient alignés sur
l'environnement du MUTAA. Le succès du MUTAA comme Projet-phare de
l'Agenda 2063 de l'UA est entre les mains des parties prenantes
africaines.
La présente édition du Journal vous apporte des articles et des
perspectives sur le MUTAA, le financement du secteur de l'aviation
et les institutions de financement de l'Afrique. D'autres articles
et interviews portent sur les projections des constructeurs
d'aéronefs dans un marché du transport aérien libéralisé en
Afrique.
Nous vous souhaitons une excellente année d'affaires en
2018.
Merci.

CAPT. ED. BOYO